Une étude menée par la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d’enseignement supérieur (VSSMES) de l’Université du Québec à Montréal révèle la persistance de mythes et de préjugés entourant l’agression sexuelle, malgré certaines avancées dans les attitudes sociales. L’équipe de recherche a examiné les perceptions liées au consentement et aux fausses accusations.
Les résultats montrent des écarts marqués selon le genre : les femmes adoptent plus souvent des attitudes respectueuses du consentement, tandis qu’une proportion notable d’hommes adhère à des idées problématiques. Par exemple, près d’un homme sur cinq estime qu’il est acceptable de continuer à insister après un refus sexuel, et plus des trois quarts ne rejettent pas clairement l’idée que des accusations pourraient être utilisées comme vengeance.
Les chercheurs notent aussi que certains groupes, dont les jeunes (15–25 ans), adhèrent davantage à des croyances qui minimisent la responsabilité des agresseurs ou mettent en doute la parole des victimes.
Ces constats appellent à un renforcement urgent des actions éducatives sur le consentement et la violence sexuelle, afin de lutter contre les stéréotypes et de promouvoir une culture du respect.
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